je sais, je n'ai pas écrit depuis longtemps.
parce que parfois, la vie de sage-femme vire à la mauvaise série du samedi soir.
parce que j'ai beaucoup pleuré, beaucoup douté. parce qu'à un moment, j'ai songé à arrêter, je me suis demandée si ça valait la peine.
il m'a fallu du temps, du soutien, du réconfort.
je suis toujours sage-femme.
je suis viscéralement sage-femme.
je ne peux pas être autre chose.
je vais quitter l'hôpital.
oh, je ne vais pas partir loin.
je vais garder les mêmes patientes.
je vais cesser les accouchements pour l'instant, c'est mon seul regret.
ce sera une autre vie, une autre façon d'exercer mon métier.
rien n'arrive par hasard, paraît-il... on verra...
je vous raconterais...
Oui, tu nous raconteras, et ce sera chouette :)
RépondreSupprimerTout plein de courage ! Je te vois très bien en libéral. Dommage que ça se soit passé ainsi en revanche...
RépondreSupprimerBonne installation !
RépondreSupprimerContente de savoir que tu trouves le courage de reprendre du service… même si c'est en laissant de côté les naissances, même si je suis sûre qu'un jour tu y reviendras…
RépondreSupprimerPlein de belles choses...
j'aurais pu écrire cet article l'année dernière. Depuis, plusieurs remplacements, un bébé et une possible collaboration plus tard, seules les naissances me manquent mais finalement moins que prévu. J'apprends tellement...
RépondreSupprimerContente de te relire, et désolée d'apprendre que tu as traversé un moment difficile... Bises.
RépondreSupprimerEt puis, peut être qu'un jour tu pourras de nouveau accompagner des accouchements à domicile, en plateau technique ou même, on peut rêver, en maison de naissance.
RépondreSupprimerParceque les SF liberales ont ete ma planche de salut, et une SF AAD, ma bonne fée